Face à la pression économique, aux contraintes environnementales et à l’impératif de rentabilité, les entreprises n’ont plus le choix : elles doivent repenser leur gestion des ressources et cela commence par les stocks.

Un impératif écologique et économique
Dans un contexte où les sociétés doivent faire face à des défis environnementaux grandissants tout en étant soumises à une contrainte de réduction de coûts, la gestion des stocks selon le principe d’économie circulaire se présente comme un atout stratégique.
Schneider Electric, un leader mondial dans le domaine de la gestion énergétique et de l’automatisation, a relevé ce défi en adoptant une approche d’économie circulaire.
Résultat : une diminution de 30 % des dépenses opérationnelles due à une optimisation de la gestion des stocks, à la réutilisation des matériaux et à l’usage de technologies numériques pour le suivi.
La stratégie circulaire de Schneider Electric
Depuis plusieurs années, Schneider Electric place l’économie circulaire au cœur de son modèle, en misant sur le recyclage, la réutilisation et la durabilité de ses produits.
Elle a développé sa propre solution, qui modernise les anciens équipements au lieu de les remplacer, réduisant ainsi jusqu’à 90 % des émissions de CO2 par rapport à un produit neuf.
Autre exemple : les disjoncteurs MasterPacT MTZ reconditionnés, qui permettent de réduire de 45% les émissions de CO2 de matières premières tout en garantissant la même performance qu’un produit neuf.
Cette approche limite la production de déchets et réduit les stocks excédentaires, tout en favorisant l’utilisation de solutions écologiques et de technologies vertes.
Une gestion des stocks optimisée pour la performance
Schneider a investi dans des systèmes digitaux de gestion des stocks performants.
Les outils de traçabilité permettent de localiser précisément chaque composant en entrepôt ou sur site, réduisant les pertes et améliorant la planification.
La plateforme de reconditionnement et de gestion des flux logistiques permet à l’entreprise d’avoir une vision temps réel des stocks, d’éviter les doublons et de réduire les coûts d’immobilisation.
Ces améliorations ont entraîné une réduction des coûts de 30 % sur certaines lignes de production où l’approvisionnement a été rationalisé.
➝ D’autres leaders du secteur suivent la tendance
Schneider Electric n’est pas un cas isolé. Des acteurs majeurs comme Saint-Gobain ou Leroy Merlin adoptent également des approches circulaires.
Leroy Merlin, de son côté, crée des objets design à partir de déchets issus de ses magasins, en lien avec des écoles de design. Une démarche concrète de réduction des déchets et de gestion circulaire en point de vente.
Saint-Gobain a développé un outil de notation de la durabilité de ses produits (analyse du cycle de vie, taux de recyclabilité, contenu recyclé, émissions de COV, etc.) pour orienter la Recherche et Développement vers des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Ces cas montrent que la transition écologique passe aussi par une réflexion sur la manière dont les entreprises gèrent leurs flux matériels.
➝ Comment rejoindre la tendance ?
Pour les entreprises qui souhaitent adopter une démarche similaire, des outils digitaux comme Scan and Recycle offrent une solution clé en main.
Conçu spécifiquement pour les besoins du secteur du BTP et de l’industrie, Scan and Recycle associe la robustesse d’un ERP à une interface mobile intuitive, permettant une gestion complète et fluide des stocks dans une logique de technologie verte.
L’application permet :
- d’identifier rapidement les matières disponibles sur site ou entre entités,
- de tracer leur provenance et leur historique d’usage,
- d’en faciliter le réemploi, le recyclage, ou la gestion des déchets selon les normes environnementales,
- de réduire les stocks excédentaires et les coûts d’immobilisation associés.
La plateforme fournit également des indicateurs opérationnels et environnementaux (tonnage évité, taux de réemploi, empreinte carbone, taux de valorisation matière) permettant de piloter une stratégie de transition écologique à l’échelle d’un chantier, d’un dépôt, ou d’un groupe industriel.
En favorisant une meilleure gestion des ressources, la mutualisation des matériaux, et une traçabilité intégrale, Scan and Recycle incarne une véritable solution circulaire adaptée aux enjeux contemporains : rationalisation des coûts, respect des réglementations, et mise en œuvre concrète de la durabilité dans les opérations quotidiennes.
Des gains concrets : réduction des déchets, traçabilité, compétitivité
L’intégration de l’économie circulaire dans les processus industriels ne relève pas du greenwashing, mais d’une vraie stratégie de performance économique et environnementale.
Chez Schneider Electric, le suivi des composants, la maintenance prédictive, et l’analyse de données sur les cycles de vie permettent de prolonger la durée de vie des produits et d’en limiter les remplacements.
Moins de gaspillage, moins de surstock, plus de valeur extraite des ressources disponibles : cette approche permet à l’entreprise d’améliorer sa compétitivité, de maîtriser ses coûts et de répondre aux nouvelles exigences légales et sociétales en matière de gestion des déchets et de durabilité.
Conclusion : l’économie circulaire comme levier de performance durable
L’exemple de Schneider Electric, rejoint par des entreprises comme Saint-Gobain et Leroy Merlin, montre que la gestion des stocks repensée via l’économie circulaire est un vecteur puissant de transformation.
La réduction des coûts, l’amélioration de la durabilité, la réduction des déchets et l’adoption de solutions circulaires ne sont plus des options, mais des nécessités stratégiques.
Des outils comme Scan and Recycle permettent de rendre cette transformation accessible et opérationnelle pour toutes les entreprises souhaitant inscrire leur activité dans une technologie verte et une véritable logique de performance responsable.